Créer des liens, ça améliore la qualité de vie !
Combien de liens pouvons-nous créer entre le jardin autofertile et ce qu’il y a autour de lui ? La permaculture, c’est de créer des liens entre les différents éléments disponibles. Plus on crée de liens entre ceux-ci, et plus chacun d’eux en profite pour améliorer la performance et la rentabilité de l’ensemble. Le résultat pour le jardin est une meilleure santé, une plus grosse production, et pour nous, une économie de temps et de dépenses pour y arriver, et cela, sans booster nos plantes. Le jardin va aider les autres éléments à mieux performer eux aussi. On peut donc dire que créer des liens, ça améliore la qualité de vie. Lorsqu’on crée beaucoup de liens entre le jardin et son environnement, on a alors un jardin autofertile en permaculture. On me demande souvent quels peuvent bien être ces liens, autres que celui entre le vent et les arbres (haies brise-vent).
Je vais vous faire une brève description des liens qu’on peut créer entre le jardin et l’entourage afin d’améliorer le jardin, notre qualité de vie et notre environnement. Pour avoir plus de détails, vous pourrez en trouver dans différents livres de permaculture. Mon but aujourd’hui n’est pas de tout détailler, mais seulement de vous donner une idée de l’étendue des possibilités.
On peut créer des liens entre les éléments de la nature et l’environnement.
LES ÉLÉMENTS DE LA NATURE
Le vent
On peut aménager l’ensemble du terrain de façon à utiliser le vent pour aérer, sécher, etc., ou on peut s’en protéger par un brise-vent.
Le soleil
On peut l’utiliser directement comme d’habitude. On peut l’utiliser indirectement en le faisant dévier sur un mur ou une surface lustrée pour le diriger vers les endroits qui en ont besoin. On peut aussi utiliser son effet réchauffant pour nos alliées, grenouilles ou couleuvres, et on peut, au contraire, créer de l’ombrage pour certaines plantes ou certaines activités.
L’eau
On peut utiliser la pluie, la neige, le ruissellement, les étangs, les plans d’eau, etc. comme sources d’approvisionnement pour l’arrosage. On peut utiliser le plan d’eau comme abri pour nos alliés qui travaillent au jardin ou comme protection du jardin contre le gel et les variations trop rapides de température, phénomène bien connu des riverains.
LA FORÊT
La forêt est une source immense d’alliés de toutes sortes. Elle est le meilleur brise-vent, elle crée un microclimat et, comme elle produit, elle peut nous permettre de faire de bonnes récoltes de noix, de fruits, de bois, de champignons, etc.
LES ANIMAUX
On peut tirer avantage de certains animaux sauvages désirables, tout comme on peut faire des aménagements de façon à être protégé des indésirables. Certains animaux domestiques peuvent être très utiles au jardin. II y a les chats, qui éliminent les rongeurs, les chiens, qui tiennent les chevreuils à distance avec leurs aboiements et leur urine (marquage du territoire avec l’urine odorante du mâle surtout), etc.
LE CONTOUR DU JARDIN
La façon de créer un jardin autofertile avec sa butte contour nous permet de dévier les animaux comme le chevreuil, empêcher l’entrée au jardin des mauvaises herbes et permettre de canaliser les excès d’eau hors du jardin.
LES CHEMINS
La forme et l’emplacement des allées et des différents chemins peuvent servir à d’autres usages que les allées et venues. Ils peuvent servir à dégager la vue pour laisser passer le soleil ou un paysage agréable, permettre de canaliser le vent de façon à l’augmenter là où on en a besoin pour mieux aérer, ou encore dévier celui-ci loin des endroits fréquentés lorsqu’il est porteur d’odeurs désagréables. Ils peuvent servir de barrière anti-feu, car dans les cas d’urgence, chaque seconde gagnée peut sauver une vie. Les chemins peuvent aussi servir à couper l’accès des mauvaises herbes vers le jardin.
LA MAISON
On mettra à proximité de la maison les autres éléments qui nécessitent le plus notre présence. Lorsqu’on ajoute la maison aux autres éléments, le tout peut très bien canaliser le vent selon nos besoins. Les murs de la maison peuvent servir à supporter toutes sortes de choses comme des grimpants ou encore des aménagements pour les alliés (oiseaux, chauves-souris, libellules, etc.) en passant par les abris pour les volailles et autres animaux. Les murs peuvent réfléchir le soleil là où il était impossible de cultiver. Mais surtout, les murs de la maison sont une bonne source de chaleur, été comme hiver, pour la serre, le poulailler ou pour semer des plantes plus fragiles aux rigueurs de l’hiver, comme les kiwis, qui vont mieux résister s’ils sont semés près des fondations.
LES ENVIRONS
Les champs des voisins peuvent être une source d’insectes pollinisateurs si ces espaces sont eux aussi aménagés de façon écologique. Ils peuvent aussi nous apporter une vue et des odeurs agréables. Si c’était le contraire, on pourrait trouver le moyen de dévier l’odeur ou de bloquer la vue.
LES VOISINS
Il ne faut pas oublier que notre entourage inclut aussi les êtres humains. Il faudra donc tenir compte des activités des adultes et des enfants ainsi que de leurs besoins. Ils peuvent être d’ordre esthétique, matériel, physique et émotionnel. On peut faire, avec nos voisins, des échanges de temps, de travail, de matériel, de plantes, des achats de groupe, échanger des recettes ou encore des pique-niques, etc.
La liste ne se termine pas là. Il y a beaucoup d’autres liens dont nous discutons dans les cours de jardinage autofertile et de permaculture. Les combinaisons peuvent se multipher à l’infini; seule notre imagination est notre vraie limite.
Je vais vous faire une brève description des liens qu’on peut créer entre le jardin et l’entourage afin d’améliorer le jardin, notre qualité de vie et notre environnement. Pour avoir plus de détails, vous pourrez en trouver dans différents livres de permaculture. Mon but aujourd’hui n’est pas de tout détailler, mais seulement de vous donner une idée de l’étendue des possibilités.
On peut créer des liens entre les éléments de la nature et l’environnement.
LES ÉLÉMENTS DE LA NATURE
Le vent
On peut aménager l’ensemble du terrain de façon à utiliser le vent pour aérer, sécher, etc., ou on peut s’en protéger par un brise-vent.
Le soleil
On peut l’utiliser directement comme d’habitude. On peut l’utiliser indirectement en le faisant dévier sur un mur ou une surface lustrée pour le diriger vers les endroits qui en ont besoin. On peut aussi utiliser son effet réchauffant pour nos alliées, grenouilles ou couleuvres, et on peut, au contraire, créer de l’ombrage pour certaines plantes ou certaines activités.
L’eau
On peut utiliser la pluie, la neige, le ruissellement, les étangs, les plans d’eau, etc. comme sources d’approvisionnement pour l’arrosage. On peut utiliser le plan d’eau comme abri pour nos alliés qui travaillent au jardin ou comme protection du jardin contre le gel et les variations trop rapides de température, phénomène bien connu des riverains.
LA FORÊT
La forêt est une source immense d’alliés de toutes sortes. Elle est le meilleur brise-vent, elle crée un microclimat et, comme elle produit, elle peut nous permettre de faire de bonnes récoltes de noix, de fruits, de bois, de champignons, etc.
LES ANIMAUX
On peut tirer avantage de certains animaux sauvages désirables, tout comme on peut faire des aménagements de façon à être protégé des indésirables. Certains animaux domestiques peuvent être très utiles au jardin. II y a les chats, qui éliminent les rongeurs, les chiens, qui tiennent les chevreuils à distance avec leurs aboiements et leur urine (marquage du territoire avec l’urine odorante du mâle surtout), etc.
LE CONTOUR DU JARDIN
La façon de créer un jardin autofertile avec sa butte contour nous permet de dévier les animaux comme le chevreuil, empêcher l’entrée au jardin des mauvaises herbes et permettre de canaliser les excès d’eau hors du jardin.
LES CHEMINS
La forme et l’emplacement des allées et des différents chemins peuvent servir à d’autres usages que les allées et venues. Ils peuvent servir à dégager la vue pour laisser passer le soleil ou un paysage agréable, permettre de canaliser le vent de façon à l’augmenter là où on en a besoin pour mieux aérer, ou encore dévier celui-ci loin des endroits fréquentés lorsqu’il est porteur d’odeurs désagréables. Ils peuvent servir de barrière anti-feu, car dans les cas d’urgence, chaque seconde gagnée peut sauver une vie. Les chemins peuvent aussi servir à couper l’accès des mauvaises herbes vers le jardin.
LA MAISON
On mettra à proximité de la maison les autres éléments qui nécessitent le plus notre présence. Lorsqu’on ajoute la maison aux autres éléments, le tout peut très bien canaliser le vent selon nos besoins. Les murs de la maison peuvent servir à supporter toutes sortes de choses comme des grimpants ou encore des aménagements pour les alliés (oiseaux, chauves-souris, libellules, etc.) en passant par les abris pour les volailles et autres animaux. Les murs peuvent réfléchir le soleil là où il était impossible de cultiver. Mais surtout, les murs de la maison sont une bonne source de chaleur, été comme hiver, pour la serre, le poulailler ou pour semer des plantes plus fragiles aux rigueurs de l’hiver, comme les kiwis, qui vont mieux résister s’ils sont semés près des fondations.
LES ENVIRONS
Les champs des voisins peuvent être une source d’insectes pollinisateurs si ces espaces sont eux aussi aménagés de façon écologique. Ils peuvent aussi nous apporter une vue et des odeurs agréables. Si c’était le contraire, on pourrait trouver le moyen de dévier l’odeur ou de bloquer la vue.
LES VOISINS
Il ne faut pas oublier que notre entourage inclut aussi les êtres humains. Il faudra donc tenir compte des activités des adultes et des enfants ainsi que de leurs besoins. Ils peuvent être d’ordre esthétique, matériel, physique et émotionnel. On peut faire, avec nos voisins, des échanges de temps, de travail, de matériel, de plantes, des achats de groupe, échanger des recettes ou encore des pique-niques, etc.
La liste ne se termine pas là. Il y a beaucoup d’autres liens dont nous discutons dans les cours de jardinage autofertile et de permaculture. Les combinaisons peuvent se multipher à l’infini; seule notre imagination est notre vraie limite.
Article paru dans le magazine Bio-bulle no 55
Février 2005